Répartition d'Elone Dehendo

Elone est une jeune femme avec un caractère assez complexe. Elle est ce que l’on peut appeler une « gentille fille » cependant il ne faut pas toujours se fier aux apparences. Elone est discrète et timide, ce trait de caractère peut la faire apparaître comme une jeune fille simple et lambda or, derrière cette carapace de discrétion se cache une jeune femme intelligente. Très intelligente. Elle adore la lecture et les arts comme la danse ou la musique mais elle est aussi avide de sensation forte. Elle apprécie les petites doses d’adrénaline comme effectuer quelques pirouettes à des hauteurs vertigineuses.
La jeune fille cache ce coté aventurier sous sa discrétion et son peu d’amour à l’égard d’autrui. Elle n’aime, en effet, pas énormément les personnes qui l’entourent mais cela ne l’empêche pas d’être serviable avec les inconnus. Si elle apprécie peu les gens, c’est à cause de son passé qui lui a montré plus d’une fois que les gens n’étaient pas tous bons et sincères. En général, elle tait ce trait de misanthropie légère sous son sourire timide et ses yeux souvent dirigés vers le sol. Mais, la jeune fille n’en ai pas pour autant asociale. Elle apprécie en effet certaine personne, notamment si elles sont franches et qu’elles lui inspirent une certaine confiance.

Une longue chevelure claire aux reflets blonds. Des yeux couleurs chocolats cernés de longs cils noirs. Un petit nez fin et discret. Des lèvres bien calibrées aux teintes rosées. Quelques tâches de rousseurs sur le visages, tâches peu visibles mais bien présentes. Des joues légèrement creuse et la visage fin. Tel est le visage d’Elone. La jeune femme est pourvue d’une beauté naturelle qui ferait presque croire qu’elle sortirait tout droit d’un dessin fait par un artiste du réalisme. Cependant, lorsqu’on regarde de plus près, on peu observer une petite cicatrice dans le sourcil gauche de la brune ainsi que de légères cernes aux coins de ses yeux. Cernes naturelles dont elle a hérité de son père.
Niveau corporelle, la brune se classe dans la moyenne avec sa taille d’un mètre soixante-cinq. Elle possède une taille un peu trop mince, la laissant parfois apparaître comme maigre si elle tombe malade et ne se nourrit plus durant deux jours. Elle fait toujours attention à ce petit défaut et profite du don de ne pas grossir pour manger quelques friandises de temps à autre. Malgré le fait qu’elle se trouve parfois trop mince, son corps ne lui déplaît pas. Son physique la laisse souvent paraître pour une jeune fille sportive avec son ventre légèrement musclé cependant, mis à part la dance et les acrobaties, la brune n’a rien d’une réelle sportive. Elle est capable de danser un balai d’opérette mais lorsqu’il faut courir un 500m, elle s’essouffle rapidement.
la jeune femme ne possède, à part sa cicatrice au sourcil droit et sa faculté à prendre un teint légèrement halé lors de la période estivale, aucun signe réellement distinctif.    

Elone naquit un soir d’été tandis que le ciel était baigné par la douce lueur orangé d’un couché de soleil. ce fut dans une petite ville du sud de la France qu’elle montra le bout de son nez après avoir passé neuf mois dans le ventre de sa mère, à l’abris des regards indiscrets.
Elle ne fut pas malheureuse et eut, pour la plupart du temps, chaque chose faisant l’objet d’un de ses désirs ardents. Ses parents, respectivement avocat et designer, furent très présents tout au long de sa vie rythmée par les rires et les larmes.
Dès son plus jeune âge, Elone se fascina pour la danse. Ses parents l’inscrivirent à des cours alors qu’elle n’avait que cinq ans et, depuis ce temps, jamais elle n’arrêta la pratique de ce sport. Elone était une jeune fille totalement épanouie. Elle était apprécié et elle appréciait les gens en retour. En grandissant, la jeune enfant aux joues pleines laissa place à une enfant légèrement en sous poids à cause de sa croissance trop rapide. Rapidement, des personnes qu’elle appelait « amis » se moquèrent de ses joues trop creuses et de ses côtes trop visible. Elle n’avait que neuf ans et déjà la petite fille pleine de vie changeait de caractère pour devenir maussade.
Elone n’avait plus beaucoup de personne à qui se confier et elle se mit rapidement à développer une espèce de colère contre le genre humain qui aimait critiquer tout ce qui ne logeait pas dans le moule prédéfini par les magazines et la tendance du moment. Si cette solitude la dérangeât dans un premier temps, elle se rendit vite compte qu’elle aimait la solitude et la liberté de ne pas souffrir du regard contant de ses « amis » à son égard. La jeune fille se renferma alors sur elle-même avant d’entrer dans la puberté où son corps se métamorphosa une nouvelle fois, telle la chenille qui devenait chrysalide puis papillon. A la suite de cette métamorphose, plusieurs personnes revinrent vers la fille aux cheveux claires qui les acceptait à ses cotés sans pour autant les apprécier à cause de leur jugements trop critiques au sujet d’autrui.
Elone resta donc un peu en retrait, préférant la lecture et les activités solitaires aux activités collectives avec des personnes qu’elle trouvait trop superficielles.
Malgré ce petit désagrément, Elone ne perdit pas son sourire, continuant à illuminer la vie de ses parents que ce soir par ses notes lors des examens ou par ses talents de danseuse classique ou de dessinatrice, talent qu’elle s’était découvert durant les longues nuits d’hivers tandis qu’elle n’avait plus de livre à se mettre sous la dent.  

Comme tous les enfants sorciers, Elone reçut sa lettre pour l’école de magie à l’âge de onze ans. L’enveloppe était cachetée aux armoiries de Beauxbâtons, la fameuse académie de sorcellerie française. Ses parents firent sa valise en achetant tout ce dont l’enfant de onze ans aurait besoin durant son premier séjour à l’académie.
Le voyage en carrosse volant lui apparut comme une bonne solution pour commencer et terminer un roman moldu qu’elle avait acheté juste avant de monter dans l’habitacle volant. Le voyage dura quelques heures et elle fut bien vite obligée de passer son uniforme pour se présenter dans l’école.
Dans l’enceinte de l’école, les répartitions s’effectuaient lentement tandis qu’Elone attendait son tour. Quand se dernier apparut, elle se retrouva au centre de la pièce. au centre de l’attention. Un frisson parcourut son échine, si certaines personnes ne ressentaient aucune gêne à se mettre en spectacle, ce n’était pas le cas d’Elone qui se sentait oppressée par ce monde l’entourant. Les professeurs demandèrent à la jeune fille de les épater, de leur montrer ses talents. Elle ne savait pas que faire mais elle choisit de danser, la seule chose qu’elle savait faire.
Elone retira ses chaussures pour ne rester qu’en chaussette et elle dansa l’un des balais qu’elle avait du apprendre par le passé. Les pointes de pieds tendues et le dos droit, elle évoluait sur la piste en dessinant des arabesques inutiles. La danse ne dura que quelques minutes, elle n’avait montré qu’un court passage d’une pièce durant normalement une vingtaine de minutes. Cependant, l’optique d’être placée chez les sportifs ne l’enchantait guère. Mis à part danser, elle n’avait rien d’une sportive alors elle choisit d’attraper une feuille dans un coin et de gribouiller un dessin rapide sur le papier volant. Le croquis n’était pas parfait mais il était loin d’être lais pour autant. On pouvait aisément distinguer que les traits formaient une femme assise, les pieds dans le vide. Elle n’avait pas dessiné les détails du visage ou encore les ombres du vêtement mais la simple esquisse suffisait à voir qu’Elone savait placer quelques traits pour en faire une forme précise. Les traits terminés, elle jeta son dévolu sur le piano où elle montra son talent pour aligner quelques notes d’une sonate simple. Pour terminer sa petite prestation sur une note un peu plus sérieuse, elle choisit de réciter aux professeurs une grande partie de l’histoire de l’académie en appuyant une partie de son discours sur Nicolas Flamel en expliquant avec détails le principe de fonctionnement de la pierre philosophale qui pouvait transformer le plomb en or grâce à un travail moléculaire particulier.
Le tout terminé, elle posa ses mains fines sur l’orbe et laissa l’objet annoncer son choix sur la nouvelle maison de la jeune fille...